Mini-fic Sephiroth x Tifa...
Sephiroth était là.
Debout.
Si réel.
Il n’avait pas changé du tout depuis cinq ans.
Depuis qu’elle l’avait vu à Nibelheim.
Il lui avait fait forte impression.
Il était angélique, quasi-divin…
Un corps superbe, des yeux de jade envoûtants.
Il était très froid mais son regard portait toute la tristesse de monde.
Et maintenant, il était là, devant eux.
Devant elle.
Les autres avaient disparu.
Elle ne comprenait pas ce qu’il se passait.
Mais à vrai dire, elle s’en fichait.
Tout son être était capté par le magnétisme de Sephiroth.
Il s’approcha lentement d’elle.
Il murmura son prénom : « Tifa… »
Elle était figée, elle pouvait sentir son regard sur elle.
Des larmes coulèrent sur ses joues.
Sephiroth en recueilla une sur son index et la porta à ses lèvres.
« Je ne te veux pas de mal, Tifa… » murmura t-il.
Tifa ne comprenait plus :
Sephiroth n’était-il pas sensé vouer une haine éternelle aux humains ?
Pourquoi il souriait gentiment ?
Pourquoi aucune aura meurtrière ne se dégageait de lui ?
De sa main gantée de cuir noir, il lui essuya toutes ses larmes.
Puis il lui caressa doucement la joue.
Tifa tremblait, elle ne savait que penser.
Sephiroth plongea ses yeux dans ceux de la barmaid :
« Il y a 5 ans, je crois avoir laissé mon cœur à Nibelheim…
Entre tes mains. »
Il eut un petit silence, Tifa cherchait à se remémorer.
« Mais tu étais encore si jeune à l’époque, à peine quinze ans…
Maintenant, tu es encore plus belle que par le passé. »
Tifa ne put s’empêcher de rougir sous les paroles de Sephiroth.
Son regard était sincère et tendre.
Il enleva son gant pour caresser de sa main nue la peau douce de la jeune femme.
« Tu as hanté mon sommeil pendant cinq longues années… »
Et après ses paroles murmurées, il se pencha pour l’embrasser.
Les larmes de Tifa se remirent à couler.
Jamais elle n’aurait pu s’imaginer en cette situation :
Dans les bras d’un Sephiroth doux et aimant.
L’homme avait déjà hanté ses rêves auparavant.
Mais que le guerrier aux longs cheveux d’argent lui déclare sa flamme… !
Jamais elle n’aurait osé l’imaginer.